La capitale silencieuse.

La Méduse s'avança dans la capitale à pas lents, elle s'ennuyait énormément. Les paysans la remarquent à peine, ils sont trop occupés pour comprendre qu'elle était là. Mao regarda autour d'elle, découvrant une nouvelle fois cet endroit, ses serpents ondulaient doucement sur ses épaules et ses bras. Elle arrangeait doucement ses cheveux, lorsqu'elle décida d'aller s'assoir. Elle se posa sur un banc à côté d'un petit garçon lorsque sa mère lui prit la main et s'en alla à toute vitesse. Elle afficha un sourire en coin, sachant que les paysans avaient encore peur d'elle.

Le Prince s'était a sa grande habitude, circulait ici et là par pure plaisir qu'il disait, en vrai cela était par ennuie, il avait une main à son épée, l'autre en sa poche, jouant avec un anneau qu'il avait autour du doigt. Ses cheveux se soulevaient a chacun de ses pas, pour son retour ici, il avait prêter un grand soin à sa tenue, vous allez dire, rien de dénote jamais chez lui sur ce qui est du physique. au bout d'un certain temps qu'il traversait la ville, il passa sa main dans sa nuque un peut raidit a force de se déplacer sans réel but, ses bottes ne claquaient pas, même si c'est son retour, il ne souhaite pas une énorme attention, il sait qu'il ne l'aura pas et cela lui convient à merveille.

Tout le peuple portait le masque de couleur sombre qu'elle avait acheté pour une misere...la jeune femme marchait doucement à travers la ville, d'une demarqque souple et feline, elle semblait se mefier de chaque personne presente...

La jeune femme qui l'avait heurté, l'insulta plus encore...vetue des vetements du peuple, elle sortit un morceau de tissus de sa poche et...s'essuya à l'endroit du contact pour outrager plus encore le prince de sang...puis elle leva vers lui un regard froid...un regard dur...un regard sans crainte...un regard triomphal une unique seconde.

Il parut étonné d'un tel signe d'insolence, le temps de son absence, ils n'en avaient pas profiter pour se reposer mais pour le haïr d'avantage? Qu'es ce que son terrain, ses pions qui osent en plus être ainsi avec lui?! Ce fut en conséquent, en un geste vif qu'il attrapa le poignet de cette insolente -précisons qu'il a des gants, sinon il ne se serait jamais souillé d'un contact aussi bas- et qu'ainsi, sans la tirer vers lui, il pu plonger son regard dans le sien.
-Que vaut donc la vie d'une femme d'une peuple parmi tant d'autres, si je le tue, cela servrait-il d'exemple ? Mais en ce cas, vous m'haïrez d'avantage. Alors si je te laisse repartir, tu m'insulteras auprès de tes compagnons misérable, et alors, cela reviendra au même... Vous nous méprisez ? ais vous ne vous rendez pas compte a quel point vous méritez cela.

Lâchant sa main en l'envoyant a moitié valser, il la regarda avec un visage fermé et la contourna soigneusement.

Tout bas, elle murmura:
-Que peut donc connaitre sur le merite ou non de subir de telles douleurs un chien de l'empereur...? n'a t'il aucun courage pour se cacher derriere ce genre d'etre si faibles et "precieux" que moi meme j'en ai des frissons...?
Elle se releva, s'epousseta à nouveau, et se rendit là où elle avait l'intention de se rendre...dans la taverne, devenue simple lieu de rencontre la demie heure precedant le couvre feu de libre, pour pouvoir se procurer de nouveaux alliés...

Il n'avait pas capté l'intégralité de ses paroles, mais avait comprit l'idée, c'est ce qui le fit changer de direction. Il avait dans l'idée de se déguiser, un moment ou un autre en personne du peuple, pour pouvoir surveiller un peut tout cela, mais qu'elle honte cela serait si ses frères venaient a apprendre qu'il n'y a pas qu'enfant qu'il se déguisait ! De toute manière il n'avait pas de nouvelles de ceux-ci, alors autant ne pas y penser. Il entra dans une demeure lui appartenant méconnue de ces "proches" et se changea en une demoiselle aux cheveux long, tressés en une grosse couette qui pendait dans son dos, et grâce a un habile maquillage, il se fit un faux bleu en haut à gauche du front, si il voulait respecter le couvre feu, il devait faire tout cela vite, enfilant une robe modeste, il avait vraiment l'air d'une demoiselle du peuple et cette idée l'amusa, le seul soucis demeurer le contact des autres, mais il avait son idée pour cela, il ressorti donc de la maison, claquant la vieille porte de bois avant de s'élancer dans la rue.

Les differentes tavernes de la ville etaient assez animées par de vives discussions...une parmis tant d'autres, etait occupée par la demoiselle qui evaluait chaque habitant venu s'engager...un langage codé etait bien sûr utilisé...et ils se battaient au baton pour determiner les competences de chacun...

Quand le pseudo demoiselle entra dans la taverne, il eut le réflexe de s'accroupir avant de se prendre un coup de bâton. "Un monde de sauvages." Jugeât-il, étaient-ils donc si nul pour le combat a l'épée, même fausse ?! Oser maltraiter ainsi des armes le mis hors de lui, mais il du se souvenir, il n'était plus Ruki, mais une jeune demoiselle. Il prit dans un rire nerveux, imitant assez bien la vois des femmes et passant une main derrière son oreille, avança vers une chaise inoccupée, où il pourrait étudier leurs comportements. Il se sentant désagréablement nu, il n'avait pas pris de lame et se sentait ainsi assez mal, voir pâlotte.

En plein combat, la jeune femme semblait agile et efficace. en effet, ils parlaient une sorte de dialecte qui n'avait rien à voir avec la langue originelle...elle semblait leur apprendre à se battre au baton, seule arme autorisée dans ce monde...Elle esquivait agilement et gagna sans soucis le combat en cours, elle felicita son adversaire et se tourna vers l'assemblée, avant de fixer chaque membre comme si elle les sondait à l'interieur de leur etre... elle fixa ensuite Ruki jeune femme et lui murmura en un langage correcte:
-Va te changer ! tu sais très bien que les robes ne sont pas autorisées ici !
Elle lui lança un pantalon et un haut assez abimés, puis lui dit:
-Ce sera ton tour ensuite ! depeches toi !

Ruki joua la demoiselle confuse et terrifié, il regarda autour de lui les gens qui planté leurs regard sur la demoiselle qu'il était et se levant d'un bond, s’enfui aux toilettes pour enfiler son bas. L'odeur était atroce lui qui était habitué aux senteurs délicats, mais il eut un large sourire une fois seul, bien qu'il le perdit aussi tôt, il allait devoir se battre, mais si il gagnait, cela serait louche, mais si il voulait en savoir plus, il devait se montrer compétent... Mais Perdre, bon sang, on ne lui avait jamais apprit a perdre, il devrait faire semblant de lâcher son bâton ou autre, mais l'idée de se faire vaincre le dégoutat, le prit presque d'un haut-de-coeur, surtout a un combat en pseudo-épée, cela était inconcevable... Enfin, il revint dans la salle, vêtu et hésitante, ses bras tremblaient de l'idée de sa défaite. Mais en même temps, cela ajoutait un plus à son jeu ainsi.

La voyant ainsi, elle s'approcha d'elle et lui posa une main sur l'epaule avec un sourire rassurant:
-C'est ton premier combat ? tu n'as pas à avoir peur....j'irai doucement, je te le promets...tu parles le Scrivitsch ?
Elle lui tendit un baton, tout en prenant le sien, la lachant et se mettant en position d'attaque.

Il/elle eut l'air d'hésiter, abordant une mine touchante d'une demoiselle intimidé, il repassa derrière son oreille une mèche de cheveux.
-Non, je ne parles pas Scrivitsch... Désolé, vraiment.

Elle releva des yeux un peut perdu vers la "dame" et prit son bâton un peut exprès maladroitement, espérant ainsi se mettre en difficulté tout seul et perdre plus facilement.

La jeune femme esquissa un sourire, et dit:
-Très bien...il te faudra l'apprendre vite alors ! allez...un, deux, trois.
Et elle s'elança. Souplesse, force et rapidité dans un meme corps...un corps voué à la resistance...un corps capable de defier jusqu'aux princes de sang...Un corps tout entier contre l'empereur. Le premier coup partit. Lancé exprès contre le bois de "la jeune femme" pour mesurer sa defense.

Huum !
Par réflexe, le Prince porta a seconde main au bois pour parer le coup dans avoir a reculer, puis profitant de l'élan de la demoiselle, il plia son corps en arrière, ainsi, son baton suivit la trajectoire et l'arme de la demoiselle glissa sur le sien, une fois que leurs bâtons ne se touchèrent plus, elle/il avança d'un pas pour être hors de porté de son adversaire si il portait un autre coups directement. Il devait avouer que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu le droit a un tel défis, pas besoin de jouer la comédie.

La jeune fille esquissa un sourire...cette "jeune femme" semblait bien plus experimentée que prevu...elle allait pouvoir se donner à fond. Elle se mit à portée de coups rapidement, et esquissa une feinte, avant de frapper en visant cette fois directement une partie du corps...
-Très bien le maintien du baton ! tu as une excellente defense ! essaye d'attaquer pour voir ?

Ahh ! Je ne sais pas, on va dire que je fais juste ce que je pense utile... Vous attaquer, je risque de vous faire mal non au pire des cas ?!

En fait, l'idée de la blesser lui plaisait, et pas qu'un peut, mais il devait se la jouer calmement, si il la toucher trop facilement, bien qu'elle fut d'une rare agilité, il serait démasquer, alors ce fut par un jeu de haut-gauche et bas-droit, un moulinet venant du coude, qu'il la fit reculer.

Un sourire ravi sur les levres, elle avait enfin trouvé une recrue digne de ce nom...elle ne se mefiait jamais des gens du peuple...persuadée que les nobles n'oseraient pas s'y meler...Elle recula, puis, soudainement, se baissa et la tacla (ou du moins essaya) pour la faire chuter et prendre l'avantage.

La jeune demoiselle fut surprise d'un tel coup, mais parait a ce genre d'éventualité, il se dévia en levant tour a tour les jambes pour faire de grandes enjambées, perdant un instant l'équilibre a cause de ses mauvaises chaussures, il tomba assit sur une table et rapidement, s'excusa auprès des personnes installées avant de se relever.

Les gens eclaterent de rire et bientot, une salve d'applaudissements retentit à travers la salle toute entiere...la jeune fille vint à lui/elle et, tout en applaudissant, le felicita:
Felicitations ! tu es très douée ! Bienvenue chez nous...ou Stralista Õ lanvi comme on dit ici !
Elle lui rendit sa robe et murmura une phrase...simple mais perspicace.
-Bientot, tu seras capable de defier meme le prince de sang...il ne te faudra que deux ou trois seances d'entrainement...et nous irons delivrer les prisonniers attendant l'execution.
Elle lui tapa l'epaule avant de partir en donnant à chaque paysan present une piece d'or massif, autant dire beaucoup. Disparaissant, elle allait reprendre sa vie de noble simplette pour dissimuler son identité...

Il fut fort surprit, et en oublia même la frappe sur son épaule. Il rentra en sa demeure discrète directement après, esquivant les jeunes hommes qui étaient venue a lui, pour le féliciter ou autre. Une fois revêtu comme un Prince, il toucha nerveusement ses mèches blanche et son épée adorée. Alors voilà ce qu'elle préparait, du moins ce que sa troupe préparait, mais combien étaient-ils au juste ? Il allait falloir élaborer un plan ingénieux pour être bien requis(e) et pourvoir savoir ce genre d'informations capital, mais dès qu'il recroiserai cette demoiselle, en tant que prince, il ne manquerai pas d'enregistrer quels changements elle opérait en sa véritable personne, il pense, hors de la taverne quoi... Il allait devoir rentrer chez lui, idée qui ne le ravit point vu que ce n'est pas la porte à côté, il songeât un moment a une autre possibilité, mais finalement, rentra, trop attaché a son confort.

La Méduse, fondu parmi les spectateurs, souri face à ce combat très promettant. Elle reconnu le jeune Prince, rien d'anormale, lui aussi connaissait Mao Lin. Avant d'entrer pour voir le spectacle, elle s''attacha les cheveux. Lorsqu'ils sont attachés, les serpents se faufilent à l'intérieur d'elle. Elle adopta un t-shirt long et un pantalon simple et un peu déchiré. Elle regarda ensuite la jeune femme qui s'est battu avec le Prince.

Hum... Alors elle est toujours là pour vaincre l'Empereur ? ... Intéressant.

Elle enfila une cape qu'elle rabattit et sortit à l'exterieur, dans les rues de Newali...

Elle courut rapidement pour lui agripper le bras. Mao la regarda sans expression.

Je veux aussi faire un combat.